6 septembre 2009
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Dimanche c'est coup de projecteur sur:
Le 30 septembre sort dans nos salles le premier long métrage du reporter Christian Poveda. En Amérique Centrale, on les appelle les maras. Construits sur le modèle des gangs de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur, entre autre à El Salvador. "La Vida Loca" c'est la vraie vie là-bas. Des mômes qui souffrent, qui nous défient, nous toisent, nous en veulent et ne nous aiment pas. Un documentaire sur la solitude humaine absolue, sur la haine de ceux qui n'ont jamais rien eu. La haine de l'exploitation, de la soumission et de l'humiliation quotidienne. Christian Poveda a mis plus d'un an et demie avant d'avoir l'autorisation des deux gangs La 18 et La MS. Il est donc rentré en immersion totale dans le gang La 18 qu'il a suivi pendant deux ans, allant tous les jours dans le quartier de la Campanera où il passait son temps avec les membres du gang agés de 12 à 25 ans.
"La vida loca s'inscrit dans son action militante, il voulait sauver les générations futures, promouvoir des mesures sociales. Il avait établi un dialogue avec le président du Salvador et il était aussi, à la demande des chefs, le médiateur entre "La 18" et "La MS". Il voulait aider ces jeunes condamnés à mourir dans une guerre qui oppose les pauvres aux pauvres.
Retrouvé mort le 2 septembre 2009 sur une route au nord de la ville de San Salvador, Christian Poveda a été abattu de plusieurs balles après une journée de tournage dans le quartier de la Campanera, dominée par la lutte des Maras.
R.I.P a un homme "qui voulait sauver les générations".
Quelques chiffres: Les deux gangs posséderaient 7500 membres en liberté et 7500 autres en prison.
El Salvador a le taux d'homicide le plus élévé d'Amerique Latine chez les 15-24 ans.
C'est également le deuxième taux le plus élevé au monde.
Le 30 septembre sort dans nos salles le premier long métrage du reporter Christian Poveda. En Amérique Centrale, on les appelle les maras. Construits sur le modèle des gangs de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur, entre autre à El Salvador. "La Vida Loca" c'est la vraie vie là-bas. Des mômes qui souffrent, qui nous défient, nous toisent, nous en veulent et ne nous aiment pas. Un documentaire sur la solitude humaine absolue, sur la haine de ceux qui n'ont jamais rien eu. La haine de l'exploitation, de la soumission et de l'humiliation quotidienne. Christian Poveda a mis plus d'un an et demie avant d'avoir l'autorisation des deux gangs La 18 et La MS. Il est donc rentré en immersion totale dans le gang La 18 qu'il a suivi pendant deux ans, allant tous les jours dans le quartier de la Campanera où il passait son temps avec les membres du gang agés de 12 à 25 ans.
"La vida loca s'inscrit dans son action militante, il voulait sauver les générations futures, promouvoir des mesures sociales. Il avait établi un dialogue avec le président du Salvador et il était aussi, à la demande des chefs, le médiateur entre "La 18" et "La MS". Il voulait aider ces jeunes condamnés à mourir dans une guerre qui oppose les pauvres aux pauvres.
Retrouvé mort le 2 septembre 2009 sur une route au nord de la ville de San Salvador, Christian Poveda a été abattu de plusieurs balles après une journée de tournage dans le quartier de la Campanera, dominée par la lutte des Maras.
R.I.P a un homme "qui voulait sauver les générations".
Quelques chiffres: Les deux gangs posséderaient 7500 membres en liberté et 7500 autres en prison.
El Salvador a le taux d'homicide le plus élévé d'Amerique Latine chez les 15-24 ans.
C'est également le deuxième taux le plus élevé au monde.